samedi 11 juillet 2020

histoire

Le long voyage de biz la mouche

Il était une fois une très jolie princesse qui vivait dans un château magnifique, entouré d'un lac, d'une vallée, de montagnes et de la mer. Cette princesse ne manquait de rien et était heureuse. Un jour qu'elle brodait dans sa chambre, en haut d'une belle tour, une mouche vint se poser sur ses genoux. La mouche était grande, avec des ailes de toutes les couleurs et de grands yeux qui reflétaient l'image de la princesse en mille. C'est alors que la jeune fille ferma les yeux et se mit à imaginer ce dont la mouche avait endurer et son voyage pour arriver jusqu'ici.
Tout d'abord, la mouche été née d'un père mouche absent et d'une mère épuisée. Ele s'était très vite démarquée de ses 72 frères et sœurs par sa taille, extraordinairement grande pour une simple mouche. Sa mère lui disait souvent (traduit du langage mouche) :
  • « Tu iras loin, ma fille ! »
La jeune mouche effrontée ne brillait à l'école qu'en sport, où la professeure ne cessait de la féliciter de sa capacité d'endurement. Une fois adulte, elle avait dû passer le bac des mouche, appelée le « mouchodrome » et l'avit réussi de justesse. Ensuite, elle se serait envolée du nid familial pour voler de ses propres ailes et découvrir le monde extérieur. Biz, car s'était là son nom, serait probablement rentrée dans une maison d'humains pour chaparder quelques milligrammes de nourriture par-ci par là, et puis serait sortie sous la menace d'un immense journal, agité exespéremment par le maître des lieux. Puis elle se serait extasiée devant la piquante odeur et la repoussante vue d'un excrément canin. Puis elle aurait rencontré des copines d'enfance, et papoter à plusieurs reprise dans une décharge humaine, devant une table en fer rouillé surmonté un reste de viande, probablement laché par quelque rapace en la survolant. Enfin, elle aurait rencontré une jeune mouche masculin et seraient partis en lune d'huile de foi de morue et auraient eu, par la suite, plein de petits moucherons, dans l'espoir que certains d'entre eux atteignent un jour l'âge adulte et perpétuent ainsi le fabuleux cycle de la vie. La princesse, si éperdue dans ses rêves, n'aperçue même pas que la petites mouche s'était envolée il y a bien longtemps vers d'autres lieux, sans maisons, ni amies, ni décharges, ni journaux. Car la différence entre la vérité et le rêve forme un vaste trou.

Voici une histoire que j'ai (encore) inventée ... j'espère qu'elle vous plaît, et si oui, n'hésitez pas à vous abonner, c'est facile et gratuit !

jeudi 2 juillet 2020

Fabliau

Un fabliau inventé me remet en question !

Re coucou, ça fait longtemps, non ? Bref, comme je m'ennuyais, j'ai imaginé ce fabliau pour combler le vide de mon imagination ! écrire un fabliau, c'est un peu philosophique, et j'ai fait un atelier philo aujourd'hui, alors voilà ! je vous le met :

                                                                    Le vieux veuf

Il était une fois un homme qui avait tout ce que l'on puisse posséder. Il détenait des bêtes, de l'argent ainsi qu'une grande maison. Cet homme était bon, il donnait souvent de quoi manger, se réchauffer aux pauvres et leur donnait de l'argent. Il était heureux mais veuf, c'est pourquoi il entreprit de se chercher une femme pour l'aider dans ses œuvres de charité. Comme il était riche, bon nombre de femmes vinrent le trouver. Certaines n'étaient guerre belle, et d'autres avaient l'air méchantes ou rancunières, mais il les considéra toutes. Mais il y en avait tellement qu'il décida alors de passer une semaine avec chacune d'entre elles pour voir comment elles se comportaient avec ses amis et ses proches. La première semaine, ce fut le fille d'un riche noble qui lui servit de compagne. Elle était fort jolie, mais une fois sur la place du marché, elle se mit à courir partout et à dépenser plein d'argent dans des choses inutiles. Le bon vieil homme la trouva trop dépensière à son goût. Il demanda alors à la seconde de se présenter. Elle était belle, et était gentille tout le jour, mais la nuit, elle sortait discrètement et trompait le vieil homme. La troisième n'aimait pas les pauvres, elle les méprisaient, la quatrième lui parlait mal, la cinquième était fainéante … les vieux bonhomme craint de ne jamais trouver femme à son goût. C'est alors que lors qu'il se baladait en compagnie de la quatorzième, son attention se posa sur un mendiant qui n'arrivait pas à se relever au moment où le seigneur des lieux passait. Le petit châtelain s'arrêta devant lui et lui demanda pourquoi il ne se levait pas pour faire sa banale révérence. Le pauvre balbutia quelques sons inaudibles et le riche ordonna à ses gardes qu'on le mette en prison. C'est alors qu'une jeune fille fort laide se mise de façon à barrer la route aux gardes et leur dit :

  • Ignares ! Ne voyez vous pas que ce malheureux et souffrant et muet ? Cessez de l'embêter !

Le seigneur n'eut même pas le temps de répondre que le vieil homme – qui avait tout vu – s'interposa en disant :

  • Mademoiselle, vous êtes la bonté même, voulez vous m'épouser ?

La jeune fille accepta et le mariage fut célébré quelques semaines plus tard. Le vieil homme, bien que sa compagne soit fort laide, l'aimait, et lui ne voyait pas une laide femme mais un ange, car la seule beauté qui compte est celle du cœur.


Voilà, j'espère que ça vous a plu, si oui, parlez en à vos amis, c'est un fabliau (une histoire qui reflète la vérité et qui contient une morale qui remet en cause le monde humain) qui est simple à comprendre et que tout le monde ne respecte pas ! Bye les amis !

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