Le
long voyage de biz la mouche
Il
était une fois une très jolie princesse qui vivait dans un château
magnifique, entouré d'un lac, d'une vallée, de montagnes et de la
mer. Cette princesse ne manquait de rien et était heureuse. Un jour
qu'elle brodait dans sa chambre, en haut d'une belle tour, une mouche
vint se poser sur ses genoux. La mouche était grande, avec des ailes
de toutes les couleurs et de grands yeux qui reflétaient l'image de
la princesse en mille. C'est alors que la jeune fille ferma les yeux
et se mit à imaginer ce dont la mouche avait endurer et son voyage
pour arriver jusqu'ici.
Tout
d'abord, la mouche été née d'un père mouche absent et d'une mère
épuisée. Ele s'était très vite démarquée de ses 72 frères et
sœurs par sa taille, extraordinairement grande pour une simple
mouche. Sa mère lui disait souvent (traduit du langage mouche) :
- « Tu iras loin, ma fille ! »
La
jeune mouche effrontée ne brillait à l'école qu'en sport, où la
professeure ne cessait de la féliciter de sa capacité
d'endurement. Une fois adulte, elle avait dû passer le bac des
mouche, appelée le « mouchodrome » et l'avit réussi de justesse.
Ensuite, elle se serait envolée du nid familial pour voler de ses
propres ailes et découvrir le monde extérieur. Biz, car s'était là
son nom, serait probablement rentrée dans une maison d'humains pour
chaparder quelques milligrammes de nourriture par-ci par là, et puis
serait sortie sous la menace d'un immense journal, agité
exespéremment par le maître des lieux. Puis elle se serait
extasiée devant la piquante odeur et la repoussante vue d'un
excrément canin. Puis elle aurait rencontré des copines d'enfance,
et papoter à plusieurs reprise dans une décharge humaine, devant
une table en fer rouillé surmonté un reste de viande, probablement
laché par quelque rapace en la survolant. Enfin, elle aurait
rencontré une jeune mouche masculin et seraient partis en lune
d'huile de foi de morue et auraient eu, par la suite, plein de petits
moucherons, dans l'espoir que certains d'entre eux atteignent un jour
l'âge adulte et perpétuent ainsi le fabuleux cycle de la vie. La
princesse, si éperdue dans ses rêves, n'aperçue même pas que la
petites mouche s'était envolée il y a bien longtemps vers d'autres
lieux, sans maisons, ni amies, ni décharges, ni journaux. Car la
différence entre la vérité et le rêve forme un vaste trou.
Voici une histoire que j'ai (encore) inventée ... j'espère qu'elle vous plaît, et si oui, n'hésitez pas à vous abonner, c'est facile et gratuit !