Un fabliau inventé me remet en question !
Re coucou, ça fait longtemps, non ? Bref, comme je m'ennuyais, j'ai imaginé ce fabliau pour combler le vide de mon imagination ! écrire un fabliau, c'est un peu philosophique, et j'ai fait un atelier philo aujourd'hui, alors voilà ! je vous le met :
Le vieux veuf
Il était une fois un homme qui avait
tout ce que l'on puisse posséder. Il détenait des bêtes, de
l'argent ainsi qu'une grande maison. Cet homme était bon, il donnait
souvent de quoi manger, se réchauffer aux pauvres et leur donnait de
l'argent. Il était heureux mais veuf, c'est pourquoi il entreprit de
se chercher une femme pour l'aider dans ses œuvres de charité.
Comme il était riche, bon nombre de femmes vinrent le trouver.
Certaines n'étaient guerre belle, et d'autres avaient l'air
méchantes ou rancunières, mais il les considéra toutes. Mais il y
en avait tellement qu'il décida alors de passer une semaine avec
chacune d'entre elles pour voir comment elles se comportaient avec
ses amis et ses proches. La première semaine, ce fut le fille d'un
riche noble qui lui servit de compagne. Elle était fort jolie, mais
une fois sur la place du marché, elle se mit à courir partout et à
dépenser plein d'argent dans des choses inutiles. Le bon vieil homme
la trouva trop dépensière à son goût. Il demanda alors à la
seconde de se présenter. Elle était belle, et était gentille tout
le jour, mais la nuit, elle sortait discrètement et trompait le vieil
homme. La troisième n'aimait pas les pauvres, elle les méprisaient,
la quatrième lui parlait mal, la cinquième était fainéante …
les vieux bonhomme craint de ne jamais trouver femme à son goût.
C'est alors que lors qu'il se baladait en compagnie de la
quatorzième, son attention se posa sur un mendiant qui n'arrivait
pas à se relever au moment où le seigneur des lieux passait. Le
petit châtelain s'arrêta devant lui et lui demanda pourquoi il ne
se levait pas pour faire sa banale révérence. Le pauvre balbutia
quelques sons inaudibles et le riche ordonna à ses gardes qu'on le
mette en prison. C'est alors qu'une jeune fille fort laide se mise de
façon à barrer la route aux gardes et leur dit :
- Ignares ! Ne voyez vous pas que ce malheureux et souffrant et muet ? Cessez de l'embêter !
Le seigneur n'eut même pas le temps de
répondre que le vieil homme – qui avait tout vu – s'interposa en
disant :
- Mademoiselle, vous êtes la bonté même, voulez vous m'épouser ?
La jeune fille accepta et le mariage
fut célébré quelques semaines plus tard. Le vieil homme, bien que
sa compagne soit fort laide, l'aimait, et lui ne voyait pas une laide
femme mais un ange, car la seule beauté qui compte est celle du
cœur.
Voilà, j'espère que ça vous a plu, si oui, parlez en à vos amis, c'est un fabliau (une histoire qui reflète la vérité et qui contient une morale qui remet en cause le monde humain) qui est simple à comprendre et que tout le monde ne respecte pas ! Bye les amis !
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